samedi 13 décembre 2008

Paperblog

visualisation créatrice


Bien sûr, on visualise avec le mental... (Manas en sanskrit)
Le manas est l'outil principal. Bien utilisé, il devient très précieux pour atteindre notre but, mais, rouillé et mal contrôlé, il s'avère notre pire ennemie, source de problèmes et de misères innombrables !
Donc tout l'enjeu de notre succès repose sur la question suivante : comment faire ami/ami avec Manas? Car une fois que l'on comprend son fonctionnement, notre développement n'aura plus de limite.
Le matériel résulte du non matériel. Le visible est fruit du mental. L'univers entier est le résultat de la pensée : ondes (vrittis). Chaque pensée, est comme une vague, elle trace un sillon sur notre disque dur... pour ne plus s'éffacer.
En visitant de nouveaux appartements, vous êtes vous déjà senti très mal en entrant dans certains? Le mental des autres restent prégnants dans certains endroits. On ressent de toutes façons la colère des autres dans notre plexus solaire... la prochaine fois que votre voisin fulgure de rage, connectez vous à votre ressenti corporel, histoire d'en faire l'expérience dans votre chaire... de façon consciente.
Le mental, le votre, le mien, émet des vibrations continuellement. On vit dans un monde de vibrations. Essentiellement, il y a trois types d'ondes :
- les pensées rajassiques : elle crée de la dispersion dans le mental, on est dans le mouvement, c'est l'état presque constant de la plupart des manas.
- les pensées tamasiques : elles fatiguent énormément, elles nous enferment et nous limitent. Elles nous tirent vers le bas.
- les pensées satviques : elles créent une expansion extérieure
La qualité de notre vie dépend esssentiellement du pourcentage des trois pensées rajasiques, tamasiques et satviques... que l'on entretient.
Plus elles tendent vers le tamas, plus, on sombre dans la dépression, plus elles sont satviques, plus elles nous élèvent et notre vie s'améliore.
Une personne au mental tamasique aura tendance à se focaliser sur les défauts des autres, au contraire, une personne satvique ne verra que les qualités des personnes. Et après, bien sûr, il y a aussi des pensées neutres, sans conséquences très importantes. Ex : je vais manger.
Comment garder conscience de la nature de nos pensées, une fois que l'on est pris dans cet océan sans fond, ni fin, du mental? En se connectant à nos émotions : elles ne trahissent jamais, et elles sont très simples à décoder, car grosso modo, on se sent bien ou mal. Nos émotions agissent comme des feeds backs de nos pensées, ce qui est tout à fait normal, puisqu'elles en suivent le mouvement, elles sont la réactio de nos pensées. Motions.... Si vous êtes incapables de vous connectez à ces sensations, peut-être êtes-vous complètement déconnecté de votre corps. Dans ce cas, il est grand temps de faire une activité physique, pour remédier à ce grand handicap ! Bien sûr, je vais prêcher pour un peu de yoga... mais, du tai chi aussi ferait l'affaire..
Nos pensées n'ont rien de privée, elles concernent tout un chacun, car on reçoit les vrittis qui sont similaires aux nôtres.. Tout cela fonctionne un peu comme un poste de radio. Grosso modo, on se met au diapason de la ou des personnes qui émet(tent) sur la même longueur que nous. Pas étonnant que lorsqu'un groupe commence à se former, en même pas cinq minutes, on se retrouve avec une personne nous ressemblant... Il n'y a jamais de hasard dans la vie. Tout est le fruit de l'énergie. On attire ce qui est similaire.
Et c'est là justement que manas nous joue des tours!! Car le mental est bourré de peurs.. on ne l'a jamais éduqué autrement, il agit ainsi par habitudes. Il adore s'inquéter.. dès qu'il le peut, il lance ce disque... Un nouveau collègue arrive au travail... c'est forcément pour nous piquer notre place.. On va s'en méfier comme de la peste. Même si vous changez d'avis après, allez soyer honnêtes, le premier réflexe reste la méfiance !
C'est la nature du mental.. il a l'habitude de la contraction. Et pourtant la vie est faite pour se développer.. Elle n'est que développement, l'univers ne se contracte jamais.. Si vous voulez entretenir une santé mentale, il faut suivre ce courant naturel.. et on le suit en émettant le plus possible d'ondes positives, afin d'attirer du bon sur votre chemin. Ce à quoi vous pensez maintenant, attire les situations de demain. Voila qui est merveilleux, on a la possibilité à chaque moment de changer la nature de nos pensées. Cela ne tient qu'à vous. Oui, ou non? Etes vous libre de penser comme vous le souhaitez? Même en prison, personne ne peut vous en empêcher. Oui ou non?
A suivre, Om tat sat..

jeudi 11 décembre 2008

Nature des pensées.


Qu'est-ce que la pensée ? D'où vient-elle ? Où se loge-t-elle ? Dans la tête ? Dans le cerveau ?
Pas si sûr... Vous avez certainement déjà entendu parler de ces expériences de mort imminente (Near death experience en anglais!) Si si, ces personnes qui après un arrêt cardiaque, reviennent à la vie.
Un scientifique néerlandais, du nom de Pim van Lommel, a publié il y a sept ans dans la revue médical The Lancet, une étude sur les NDE.
Résultat : 20 % des personnes ayant souffert d'arrêt cardiaque rapportent des souvenirs de l'au delà. Attention ici l'affaire se corse. Pendant un arrêt cardiaque, l'encéphalogramme est plat.. C'est à dire, théoriquement, on ne pense pas. Et ce scientifique de conclure étonné : "il faut changer peut-être la théorie selon laquelle, la pensée se loge dans le cerveau." Rien n'est moins sûr.. La pensée serait peut être comme des ondes, et le cerveau, comme un récepteur..."
Voilà qui recoupent les théories yogiques émises depuis des milliers d'années... les pensées sont des ondes.... vibratoires.
OM tat sat.

mercredi 10 décembre 2008

Inspiration


Ces derniers temps, j'ai sérieusement manqué d'entrain dans mon travail. Le résultat ne s'est pas fait attendre et l'équation résultante s'impose naturellement : ralentissement d'activité.
On croit toujours que notre réalité vient de l'extérieur.. Mais il n'y a rien de plus faux. Si on avait gardé trace de nos pensées depuis des années - d'ailleurs, cela parfois n'est pas si dur, car il n'y a pas tant de nouveautés que cela dans ce monde semblable à un vieux vinyle tout rayé - on s'apercevrait que notre place d'aujourd'hui correspond exactement à nos pensées d'hier.
Examinez simplement les objets dans votre maison. Il n'y en a pas un sans lien avec une de vos pensées. Rappelez vous le jour où vous avez voulu acheter cette petite statuette qu'aujourd'hui vous ne savez plus quoi faire.
Plaçons-nous maintenant à un autre niveau : votre profession... Deux cas de figure : vous la détestez !!! Remontez à l'époque où vous avez pris ce chemin.. Dans quel état d'esprit étiez-vous ? Vous avez raté l'examen ou le concours qui vous aurait mené à la voie royale... Il y avait certainement cette petite voix à l'intérieur de vous qui répétait sans cesse... j'ai peur de ne pas réussir... je ne suis pas assez bon... je ne mérite pas... dans ma famille, personne n'a jamais pu exercer le métier de son choix. L'univers est implacable à ce niveau-là... (voir article pensées "aimantées")
Deuxième cas de figure : vous travaillez dans le domaine où vous avez toujours voulu bosser!
Replonger à l'époque où le chemin a été tracé. Rappelez-vous l'inspiration que vous aviez! Vous étiez absolument déterminé et rien ne pouvait vous résister!
J'ai perdu l'inspiration ces derniers jours dans mon travail. Pour ceux qui n'ont pas lu tout le blog, je suis "journaliste", du moins, je gagne ma vie ainsi. Je trouve que la presse ne va pas dans le bon sens. Je m'appuie sur une bonne dose de réalisme... Mais, le problème c'est que j'en fais ma réalité... et cela n'arrange pas la situation. Car il faut la changer... et ce n'est pas en restant les deux bras ballants... Je ne nie pas la réalité, mais, à force de regarder avec la même paire de lunette, rien ne risque de changer.
Ces petites phrases, qui tournent ainsi en rond dans ma tête.. comme un disque rayé... agissent comme du poison... elle brise tout, jusqu'à mon entrain!
Voilà, je n'ai pas à chercher plus loin... depuis quelques jours, je travaille sur mes pensées... Mais en écoutant une conférence sur le raja yoga l'autre jour, j'ai réalisé que cela ne suffisait pas, il faut aussi une bonne dose d'inspiration... de l'énergie qui nous porte de l'intérieur... sinon, c'est un peu l'impression d'avancer avec un frein à main à moitié enclenché... c'est très fatiguant.
Donc, allez un peu d'inspiration... à tous et pour tous... Om tat sat...
Juste un petit mot pour les personnes qui m'ont laissé un commentaire dernièrement. Merci, ils me touchent droit au coeur.