jeudi 21 mai 2009

Jeûne 2



Jeûne... pourquoi se priver ainsi pendant une journée de nourriture? Enfin, une petite journée, car je fais des jeûnes très courts... je saute le petit déjeuner et le déjeuner et je dîne... donc cela fait environ 24 heures sans manger.. car la veille, j'essaye de manger tôt... et léger... (enfin dans la théorie, car dans la pratique, il se peut que je ne dîne pas si tôt que cela.) Enfin bref, peu importe... A force de pratiquer, je finirais bien par m'améliorer.
C'est très intéressant d'observer le mental pendant cette journée d'autérité. Normalement, je prends un tout petit déjeuner vers 10 heures le matin... et franchement, je pourrais m'en passer, ,mais, j'ai un tel plaisir à manger. Je mange souvent sans faim, notamment dans l'après-midi... cela m'arrive de grignoter, (très souvent par nervosité) Depuis le début de l'année, j'ai arrêté ces grignotages intempestifs, je ne m'autorise plus qu'un ou deux fruits. D'une part, parce que grignoter, c'est très mauvais par la santé... et bon pour le poids pas top non plus. Donc, je reviens au jeûne, pour une personne comme moi, c'est un supplice, je l'avoues... Mais, je suis si contente le lendemain matin, d'avoir pu vaincre cette tendance que j'ai... Une des grandes vertues du jeûne, (en plus de désintoxiquer le corps) est d'accroître la volonté... C'est très important dans la vie;. une personne sans volonté, se laisse naviguer n'importe où au grés de ses sens. C'est à en perdre le nord du sud... et surtout de la joie de vivre... Donc en plus de renforcer la volonté, j'ai aussi la sensation (n'étant pas une très grande experte en jeûne, comme l'aurez deviné) que cela accroît aussi la confiance en soi.
Au début, lorsque l'un de mes profs m'a parlé de jeûne, je m'imaginais en train de dépérir au bout d'une journée... mais, en fait, on supporte très bien. Je ne suis jamais allée jusque là, mais des personnes autour de moi, ont jeûné trois jours... quatre jours.... elles se disaient légères, fortes... Au troisième jour, paraît-il que l'on ne sent plus la faim. Attention pour ceux qui voudraient tenter l'aventure ici, sachez que l'on ne jeûne pas n'importe comment, il faut respecter certaines règles... l'une d'entre elles, est de ne jamais jeûner seul plus de trois jours... si vous en avez l'intention, il faut absolument être entouré de gens expérimentés dans le domaine, voir le faire dans une clinique spécialisée (il y en a notamment en Suisse et en Allemagne) Pour casser un jeûne de trois jours, il faut d'abord prendre des fruits et du lait... enfin quelque chose de pas trop lourd pour l'estomac de façon à ce que l'organisme recommence à travailler en douceur. Documentez-vous avant.
Hier, en jeunant, j'avais un début de rhûme... Et magique, aujourd'hui en me levant, il a disparu... Un des meilleurs médicaments quand on est malade est de jeûner... (aucun animal ne mange quand il est malade...)
Om tat sat...

lundi 18 mai 2009

Boga et yoga....



Connaissez-vous la différence entre le boga et le yoga?
Il y a des jours, où pratiquer le yoga me sort par les yeux... toujours les mêmes mouvements, toujours la même salutation au soleil, toujours le même poisson, le même scorpion, la même sauterelle... à la fin, cela en devient écoeurant...
Et bien cela s'appelle le début de la pratique du yoga... Au début, on le pratique par pur plaisir... Se retrouver sur le tapis de yoga ressemble à nos premiers ébats lorsque l'on est amoureux.. Tout est beau, passionnel, poétique... plein d'espoirs... Cela c'est le boga...
Normalement, si l'on est engagé au fond de la pratique, on tombe sur des noeuds... les progrès se font plus lents, et puis surtout, combien de choses, il faut mettre en place pour s'améliorer... Mais, c'est là que l'on rentre dans la vraie pratique... là quand l'écoeurement commence et que l'envie nous démange de renoncer, de changer d'activité, de ne plus revenir sur le tapis de yoga... pendant un temps... le mental se rebelle... le mental qui n'aime pas la répétition se rebelle... encore ce yoga... encore cette même histoire... Mais, c'est là au fond de l'écoeurement, qu'il faut résister... entrer dans la pratique... pour en tirer le plus de profit... c'est là que l'on devient un vrai pratiquant. Le beau côté dans cette histoire, c'est que le sentiment passionnel que l'on avait pour la pratique revient. A un moment donné, elle renaît... un peu comme avec une relation... on se rappelle soudain quelles sont les raisons qui nous ont fait rester avec la même personne.
Om tat sat.

jeudi 14 mai 2009

Le choix corporel





Le choix corporel

C'est une technique que j'applique lorsque je ne sais pas quel choix prendre. Grosso modo, dans la vie, il n'y a pas trente six mille façons de se sentir. On se sent bien ou mal. Comment le savoir? Si la tête peut jouer des tours, le corps, lui ne ment jamais. Fermez les yeux, amenez votre attention au niveau du plexus solaire. A présent pensez à la premiere possibilité de choix s'offrant à vous. Sentez la réaction du plexus... se ferme-t-il? S'ouvre-t-il? Vous sentez vous bien? Mal? A présent passer à la deuxième éventualité... et à nouveau vérifiez les réactions. Répéter autant de fois que nécessaire. Et choisissez en fonction du ressenti le plus positif, en général, c'est assez infaillible. Je n'ai jamais regretté aucun choix pris de cette façon. En matière de choix, je pense qu'il ne faut écouter personne. Seul vous savez ce qui est bien pour vous.

Om tat sat.

mercredi 13 mai 2009

LE BONHEUR AVANT TOUT !



Le bonheur avant tout !
Ici, un autel personnel. Il s'agit d'un espace de méditation que l'on peut créer chez soi. Je le considère aussi comme l'énergie conservant la paix intérieure dans la maison. Pour moi, cela marche en tous les cas. Il n'occupe presque rien comme espace, mais change considérablement l'atmosphère et de la pièce et de l'appartement. Une amie récemment a dormi à la maison. Elle m'a confirmé avoir ressenti de très bonnes ondes. Je l'ai pris naturellement comme un compliment.
J'ai interviewé hier une psychiatre sur la crise de la quarantaine... dans le cadre d'un article que je devais rendre. Les papiers sur lesquels je travaille, ont très souvent, (mais pas toujours) un rapport direct avec mon ressenti présent. Ils entrent en résonnance... normal après tout!
Cette psychiatre me parlait justement de la crise de la quarantaine comme d'un tournant. C'est l'âge du premier bilan de vie. Elle insistait particulièrement sur les grosses crises qui amènent l'individu à tout changer dans sa vie... son travail, son couple, se mettre en couple, si l'on est célibataire, faire un enfant si on l'a pas déjà fait, ou bien en faire un dernier avant qu'il ne soit trop tard.
Pour résumer.. 40 ans engendre un certain nombre de choix à faire... Une fois de plus, j'ai repensé à cette phrase "choisir, c'est mourir", dont j'ai parlé il y a deux jours (cf : billet du 11 mai) Il me manque deux ans avant les 40. Mais, peu importe... Le sujet m'inspire déjà.
Il me semble de tous les choix qu'il me reste à faire (entre autre, avoir un enfant ou pas, changer de métier ou pas, changer de mec ou pas, approfondir le yoga, voyager davantage) aucun ne me rendra intrinsèquement heureuse à long terme. Le bonheur ne se trouve pas dans ces objets extérieurs. J'ai entendu cette phrase des milliards de fois en satsang, je l'ai lu également dans les livres... et je pressentais qu'elle sonnait vrai, mais juqu'à ce matin, je ne la sentais pas dans mes trips. Elle n'était pas encore mienne...
Qu'est-ce qui a changé ? Une prise de conscience... Des boulots? J'en ai déjà changés pas mal, j'y ai trouvé du plaisir, mais pas de rééls bonheurs. Des amoureux ? Toujours la même histoire. Au début, je vole sur un nuage et au bout de quelques temps, hop ! Je dégringole. Un enfant? J'imagine que cela sera la même chose.. des moments de pur plaisir et d'autres de déprime. Pas besoin d'en avoir pour le savoir, il n'y a qu'à observer autour de soi. De voir ces mères et ces pères s'énerver contre leurs enfants, parfois même les gifler en public (pas plus tard, qu'hier, j'ai vu le phénomène...) Quand l'enfant marche droit, c'est le plus adorable de tous... mais, gare à ces pas de travers.. Il tombe alors en disgrâce. A ce niveau-là, je ne me considère pas mieux que les autres. Je me suis vue une fois ou deux m'emporter contre mon neveu... j'imagine qu'en vivant 24 heures sur 24 h avec lui, je perdrais comme sa mère ou son père patience moi aussi.
Si j'évoque tout cela, c'est juste que ce matin, en me réveillant, j'ai trouvé la réponse à ma question. Oui ou non avoir un enfant?
Je crois que le swamy allemand avait raison... peu importe, le choix... Le choix en lui-même n'est pas un problème en soi. Ce n'est pas un changement qui me rendra profondément heureuse ou malheureuse dans la vie. Car mon bonheur ne réside pas dans le changement des circonstances extérieures, mais dans mon attitude mentale...
Je peux avoir un enfant et être la plus malheureuse comme la plus heureuse, mais ce n'est pas l' enfant en lui-même qui marque la différence, c'est moi et moi seule. Le bonheur se trouve à l'intérieur pas à l'extérieur. Il se trouve dans la capacité de chacun à trouver le soleil à l'intérieur de soi et à rayonner comme lui. N'est-ce pas cela finalement une personne lumineuse ? Une personne éveillée ? Une personne heureuse ?
Donc voilà, j'ai encore quelques choix à faire dans ma vie... Mais le plus grand des choix que je veux faire aujourd'hui... C'est ce pari là... trouver l'or à l'intérieur de moi. Le reste suivra... JE CHOISIS LE BONHEUR AVANT TOUT.
Om tat sat.

mardi 12 mai 2009

Posture de l'enfant



Posture de l'enfant

Le front au sol, les mains bien tirées à l'arrière des pieds... on sent un étirement à la fois dans le bas du dos, mais aussi dans la nuque. La posture permet de relâcher les tensions dans ces deux parties du corps. Elle étire à la fois toute la colonne vertébrale. Avec savasana (cf : la posture du cadavre dont j'ai parlée hier), c'est aussi une posture de relaxation. Dans une séance de yoga sivananda, elle s'inscrit entre la fin des étirements arrière et la demi torsion vertébrale. Elle est très facile à réaliser, cependant les personnes qui souffrent notamment des genoux ont du mal à la réaliser. Il suffit alors de glisser les mains à l'avant, en supperposant les deux mains en poing sous le front, et c'es't magique, elle devient plus facile.

Personnellement, je l'aime beaucoup. Elle a la saveur d'un temps où il suffisait de se replier sur soi-même et de dire : "stop, on recommence", sans redouter presque aucune conséquence. Quoi que...

En yoga, aucun enfant n'arrive vierge au monde. Son caractère, ses habitudes, ses manies, on dit qu'ils les traînent des vies passées. On dit même qu'il choisit la famille dans laquelle il s'incarne, il sait à l'avance les points sur lesquels il devra travailler dans cette vie. Et de l'autre côté du miroir, tout semble-t-il, paraît plus simple et limpide.

Je me demande souvent à la lumière de cette théorie, comment ai-je eu l'idée de choisir ma famille... Je ne pense pas avoir hériter de la pire sur terre, cependant, je pense que certaines parties de l'histoire auraient pu-être plus lumineuses. (Enfin, de toutes façons, là n'est pas la question.) Aussi loin que je puisse remonter dans ma mémoire d'enfant, je n'ai jamais eu la sensation d'aimer mon père. D'ailleurs, ce sentiment me culpabilisait beaucoup. A chaque fois que je le voyais rentrer à la maison, je filais en douce me cacher. (J'exagère un peu, mais, il y a de cela) En revanche, ma soeur aînée (je suis la cadette), contrairement à moi, cherchait sa présence. Comment deux soeurs peuvent-elles réagir face à la même personne de façon aussi différente ? Réponse selon la théorie du yoga : dans une vie passée, une des deux soeurs a déjà vécu une relation difficile avec le père.

Imaginez ! L'histoire de ce monde ne serait que la répition de vieilles histoires non résolues... on se réincarnerait juste pour régler des vieux contentieux, s'améliorer sur divers points.. avec une vision très limpide de notre mission. Jusqu'à tout oublier au moment de la naissance... refaire les même erreurs... encore et encore et se réincarner une nouvelle fois pour retravailler les mêmes problèmes. Pas étonnant que l'histoire n'apporte rien de nouveau...

Pour ce qui est de ma petite histoire avec mon père... je développe et je signe...

Un jour. (oui, cela commence toujours comme cela) Donc un jour, une thérapeute qui travaillait avec l'écriture automatique, a fait un voyage dans une de mes vies passées. Elle m'a expliqué justement que j'étais revenue pour pardonner à mon père.... pardonner. J'avais du mal à comprendre cela. Car dans l'histoire, il me semblait que mon père avait commis beaucoup trop d'erreurs à mon goût et qu'il n'y avait aucune raison de le pardonner. Les années ont passé, je commence à comprendre à présent, la raison.

La colère intériorisée à long terme contre une personne se retourne inexorablement contre soi. Alors pardonner libère... Je ne pardonne pas par charité, non je pardonne dans un but purement égoïste, pour me libérer de l'emprise de l'autre.

Et pour en revenir au thème du billet sur la posture de l'enfant, j'ai lu aujourd'hui dans un dossier de psychologies sur le désir d'enfant deux phrases qui m'ont beaucoup plues.

"les hommes qui fuient en général la confrontation avec leur père n'éprouvent en général pas de désirs d'enfants"

"si je devais résumer pour une femme le désir d'enfant, j'utiliserais une charade. Mon premier est la vonlonté de ressembler à ma mère du début de ma vie, mon deuxième est d'obtenir comme elle un enfant de mon père, mon troisième est la rencontre sexuelle pour un homme du présent et mon tout est la conception et la naissance d'un enfant."

Quel trajet!

Om tat sat.

lundi 11 mai 2009

Choisir, c'est mourir...





Savasana. Posture du cadavre en sanskrit. Etrangement, une de mes préférées ! Surtout lorsque les rayons du soleil s'en mèlent...

Un ami m'a dit l'autre jour : "pour moi, choisir, c'est mourir!" Sur le moment, mon premier réflexe a été de dire :"je ne crois pas avoir de problèmes de choix. A priori, sur les petites choses de la vie quotidienne, choisir, c'est facile pour moi. Je repasse rapidement dans ma tête, les rares fois où j'ai dû prendre des décisions importantes. Le métier par exemple... Je dois avouer que j'ai sérieusement traîné avant de prendre une orientation professionnelle ferme et définitive. Mais, bon, une fois prise, je m'y suis tenue.. et encore aujourd'hui, je poursuis la même activité (avec des hauts et des bas comme tout le monde ! )

Deuxième choix important : le mariage. J'ai foncé aveuglèment en faisant confiance en la vie.

Troisième choix : l'enfant ou pas ? J'ai soigneusement évité la question pendant des années, jusqu'à la trentaine. L'année de mon mariage, j'étais soit disant convaincue de vouloir donner la vie. Mais j'avoue que plus les années passent, moins ce choix ne me paraît évident. A quoi bon ? Après tout, des enfants, ce n'est pas cela qui manque sur la planète. Alors un de moins... Oui, mais justement, avec ces forces noires... qui s'agitent ici et là... peut-être un enfant de plus pourrait servir à perpétuer la bonne cause.. oui, mais s'en occuper tous les jours, jusqu'à ???? perpétuité??? Alors, là, non... je recule... surtout, que mon couple vacille tous les six mois environ... Oui, mais après tout, la joie de le voir... de partager avec lui, ou elle? Et si jamais, je regrettais? Oui, mais les soucis... J'angoisse déjà assez toute seule, alors pour un autre encore??? Et puis tout lui consacrer pendant des années... surtout les premières... Là, choisir s'apparente vraiment à la sensation de mourir. Oui, tuer cet égo... l'enfermer dans l'abnégation totale... parce que, si je me lance, je n'ai bien sûr pas le droit à l'erreur.

A l'automne dernier, je suis partie en retraite... (devinez?) DE YOGA... avec un super swamy allemand. Cet après-midi là, je l'ai aidé à traduire un stage sur le stress au travail. A la fin de la dernière séance, il m'a demandé : "alors, un enfant ou pas?" J'étais très troublée... d'une part, parce que lui me troublait déjà beaucoup, ensuite, parce que sa question tombait plutôt comme un cheveu sur la soupe, et ensuite, parce que je ne lui avais jamais parlé de ce sujet auparavant. Ma réponse : "je ne sais pas." Sa réponse : "ce n'est pas une obligation. Tu peux être aussi heureuse sans. Une fois que tu as des enfants, ils passent avant tout dans la vie. Il faut le savoir." Bien sûr, ces mots n'ont rien résolu pour moi... Six mois plus tard, je me pose toujours la même question. Oui ou non avoir un enfant dans la vie. Avec le yoga.. et sa théorie, de la réincarnation... je me dis après tout, des enfants, j'en ai déjà eu plein dans des vies passées... alors ah quoi bon, encore un ? Bref, le chapitre n'est pas clos. Mais après tout, pour un sujet aussi important que de de devenir responsable d'un enfant, n'est-ce pas nécessaire de prendre son temps, même s'il passe vite ?

Si j'en crois la théorie que je répète à l'envi sur ce blog, concernant la puissance des pensées et la loi de l'attraction... j'ai le sentiment d'avoir attiré jusqu'à moi (peu importe dans quel sens cela fonctionne, lui ou moi?), cet ami ... qui dit que pour lui "choisir, c'est mourir": fidèle miroir de cette pensée qui m'obsède depuis un moment. Merci à lui de l'incarner avec autant d'intelligence et de finesse.

Et pour finir de relier cette discussion au thème principal de ce blog... Selon la philosophie du yoga, peu importe le choix... ce qui compte c'est de s'y tenir et de suivre le dharma... la voie juste. Et si vivre, c'était aussi apprendre à mourir chaque jour ? Et mourir se préparer à une autre vie ?

Om tat sat.

lundi 4 mai 2009

Jeûner



En ces temps de crise, rien de mieux que de jeûner... Sentir l'estomac vide, c'est comme se relier à l'essentiel... Et se relier à l'essentiel, mène indubitablement à se poser les questions que tout un chacun devrait se poser un jour ou l'autre.. qui suis-je? Où je vais... ? Quel est le sens de cette vie? De toutes vies?
Bon voilà en ce jour du 4 mai 2009, je jeûne, j'ai décidé de le faire pour plusieurs raisons. Premièrement parce que je suis intimement convaincue que jeuner peut favoriser la paix... qu'y a t-il derrière la violence, la guerre? L'égoïsme non?
L'autre jour, en mangeant avec une amie, nous parlions du végétarisme.. Normalement, on me demande pourquoi je ne mange pas de viande. Mais, ce jour-là, j'ai demandé à mon amie : pourquoi elle mangeait de la viande... Elle n'aimait pas spécialement l'idée de faire souffrir inutilement des animaux... limite elle se sentait capable d'en tuer un... et pour terminer, elle avouait ne pas tellement manger de viande plus que cela.. et alors? ''pourquoi en manges-tu?'' ai-je insisté : "à cause du goût!!!"
Quand on aime le goût de la viande, on en mange... Quand on ne l'aime pas (ce qui est mon cas) on n'en mange pas... Les deux démarches me paraissent tout aussi égoïstes en fait... (enfinnon, il ne faut pas déconner, à des degrés divers quand même.) Bref... pour me souvenir que la nourriture est sacrée.. je jeûne. Pour me souvenir, qu'il y a des gens dans cette vie, qui n'en n'ont pas assez ! Je jeûne. Pour me souvenir quand lors de mes coups de spleen, il y a toujours situation plus dure que la mienne, je jeûne. Et puis en plus, jeûner a plein de vertues... J'y reviendrai par la suite.