jeudi 21 mai 2009
Jeûne 2
lundi 18 mai 2009
Boga et yoga....

jeudi 14 mai 2009
Le choix corporel
Le choix corporel
C'est une technique que j'applique lorsque je ne sais pas quel choix prendre. Grosso modo, dans la vie, il n'y a pas trente six mille façons de se sentir. On se sent bien ou mal. Comment le savoir? Si la tête peut jouer des tours, le corps, lui ne ment jamais. Fermez les yeux, amenez votre attention au niveau du plexus solaire. A présent pensez à la premiere possibilité de choix s'offrant à vous. Sentez la réaction du plexus... se ferme-t-il? S'ouvre-t-il? Vous sentez vous bien? Mal? A présent passer à la deuxième éventualité... et à nouveau vérifiez les réactions. Répéter autant de fois que nécessaire. Et choisissez en fonction du ressenti le plus positif, en général, c'est assez infaillible. Je n'ai jamais regretté aucun choix pris de cette façon. En matière de choix, je pense qu'il ne faut écouter personne. Seul vous savez ce qui est bien pour vous.
Om tat sat.
mercredi 13 mai 2009
LE BONHEUR AVANT TOUT !
mardi 12 mai 2009
Posture de l'enfant
Posture de l'enfant
Le front au sol, les mains bien tirées à l'arrière des pieds... on sent un étirement à la fois dans le bas du dos, mais aussi dans la nuque. La posture permet de relâcher les tensions dans ces deux parties du corps. Elle étire à la fois toute la colonne vertébrale. Avec savasana (cf : la posture du cadavre dont j'ai parlée hier), c'est aussi une posture de relaxation. Dans une séance de yoga sivananda, elle s'inscrit entre la fin des étirements arrière et la demi torsion vertébrale. Elle est très facile à réaliser, cependant les personnes qui souffrent notamment des genoux ont du mal à la réaliser. Il suffit alors de glisser les mains à l'avant, en supperposant les deux mains en poing sous le front, et c'es't magique, elle devient plus facile.
Personnellement, je l'aime beaucoup. Elle a la saveur d'un temps où il suffisait de se replier sur soi-même et de dire : "stop, on recommence", sans redouter presque aucune conséquence. Quoi que...
En yoga, aucun enfant n'arrive vierge au monde. Son caractère, ses habitudes, ses manies, on dit qu'ils les traînent des vies passées. On dit même qu'il choisit la famille dans laquelle il s'incarne, il sait à l'avance les points sur lesquels il devra travailler dans cette vie. Et de l'autre côté du miroir, tout semble-t-il, paraît plus simple et limpide.
Je me demande souvent à la lumière de cette théorie, comment ai-je eu l'idée de choisir ma famille... Je ne pense pas avoir hériter de la pire sur terre, cependant, je pense que certaines parties de l'histoire auraient pu-être plus lumineuses. (Enfin, de toutes façons, là n'est pas la question.) Aussi loin que je puisse remonter dans ma mémoire d'enfant, je n'ai jamais eu la sensation d'aimer mon père. D'ailleurs, ce sentiment me culpabilisait beaucoup. A chaque fois que je le voyais rentrer à la maison, je filais en douce me cacher. (J'exagère un peu, mais, il y a de cela) En revanche, ma soeur aînée (je suis la cadette), contrairement à moi, cherchait sa présence. Comment deux soeurs peuvent-elles réagir face à la même personne de façon aussi différente ? Réponse selon la théorie du yoga : dans une vie passée, une des deux soeurs a déjà vécu une relation difficile avec le père.
Imaginez ! L'histoire de ce monde ne serait que la répition de vieilles histoires non résolues... on se réincarnerait juste pour régler des vieux contentieux, s'améliorer sur divers points.. avec une vision très limpide de notre mission. Jusqu'à tout oublier au moment de la naissance... refaire les même erreurs... encore et encore et se réincarner une nouvelle fois pour retravailler les mêmes problèmes. Pas étonnant que l'histoire n'apporte rien de nouveau...
Pour ce qui est de ma petite histoire avec mon père... je développe et je signe...
Un jour. (oui, cela commence toujours comme cela) Donc un jour, une thérapeute qui travaillait avec l'écriture automatique, a fait un voyage dans une de mes vies passées. Elle m'a expliqué justement que j'étais revenue pour pardonner à mon père.... pardonner. J'avais du mal à comprendre cela. Car dans l'histoire, il me semblait que mon père avait commis beaucoup trop d'erreurs à mon goût et qu'il n'y avait aucune raison de le pardonner. Les années ont passé, je commence à comprendre à présent, la raison.
La colère intériorisée à long terme contre une personne se retourne inexorablement contre soi. Alors pardonner libère... Je ne pardonne pas par charité, non je pardonne dans un but purement égoïste, pour me libérer de l'emprise de l'autre.
Et pour en revenir au thème du billet sur la posture de l'enfant, j'ai lu aujourd'hui dans un dossier de psychologies sur le désir d'enfant deux phrases qui m'ont beaucoup plues.
"les hommes qui fuient en général la confrontation avec leur père n'éprouvent en général pas de désirs d'enfants"
"si je devais résumer pour une femme le désir d'enfant, j'utiliserais une charade. Mon premier est la vonlonté de ressembler à ma mère du début de ma vie, mon deuxième est d'obtenir comme elle un enfant de mon père, mon troisième est la rencontre sexuelle pour un homme du présent et mon tout est la conception et la naissance d'un enfant."
Quel trajet!
Om tat sat.
lundi 11 mai 2009
Choisir, c'est mourir...
Savasana. Posture du cadavre en sanskrit. Etrangement, une de mes préférées ! Surtout lorsque les rayons du soleil s'en mèlent...
Un ami m'a dit l'autre jour : "pour moi, choisir, c'est mourir!" Sur le moment, mon premier réflexe a été de dire :"je ne crois pas avoir de problèmes de choix. A priori, sur les petites choses de la vie quotidienne, choisir, c'est facile pour moi. Je repasse rapidement dans ma tête, les rares fois où j'ai dû prendre des décisions importantes. Le métier par exemple... Je dois avouer que j'ai sérieusement traîné avant de prendre une orientation professionnelle ferme et définitive. Mais, bon, une fois prise, je m'y suis tenue.. et encore aujourd'hui, je poursuis la même activité (avec des hauts et des bas comme tout le monde ! )
Deuxième choix important : le mariage. J'ai foncé aveuglèment en faisant confiance en la vie.
Troisième choix : l'enfant ou pas ? J'ai soigneusement évité la question pendant des années, jusqu'à la trentaine. L'année de mon mariage, j'étais soit disant convaincue de vouloir donner la vie. Mais j'avoue que plus les années passent, moins ce choix ne me paraît évident. A quoi bon ? Après tout, des enfants, ce n'est pas cela qui manque sur la planète. Alors un de moins... Oui, mais justement, avec ces forces noires... qui s'agitent ici et là... peut-être un enfant de plus pourrait servir à perpétuer la bonne cause.. oui, mais s'en occuper tous les jours, jusqu'à ???? perpétuité??? Alors, là, non... je recule... surtout, que mon couple vacille tous les six mois environ... Oui, mais après tout, la joie de le voir... de partager avec lui, ou elle? Et si jamais, je regrettais? Oui, mais les soucis... J'angoisse déjà assez toute seule, alors pour un autre encore??? Et puis tout lui consacrer pendant des années... surtout les premières... Là, choisir s'apparente vraiment à la sensation de mourir. Oui, tuer cet égo... l'enfermer dans l'abnégation totale... parce que, si je me lance, je n'ai bien sûr pas le droit à l'erreur.
A l'automne dernier, je suis partie en retraite... (devinez?) DE YOGA... avec un super swamy allemand. Cet après-midi là, je l'ai aidé à traduire un stage sur le stress au travail. A la fin de la dernière séance, il m'a demandé : "alors, un enfant ou pas?" J'étais très troublée... d'une part, parce que lui me troublait déjà beaucoup, ensuite, parce que sa question tombait plutôt comme un cheveu sur la soupe, et ensuite, parce que je ne lui avais jamais parlé de ce sujet auparavant. Ma réponse : "je ne sais pas." Sa réponse : "ce n'est pas une obligation. Tu peux être aussi heureuse sans. Une fois que tu as des enfants, ils passent avant tout dans la vie. Il faut le savoir." Bien sûr, ces mots n'ont rien résolu pour moi... Six mois plus tard, je me pose toujours la même question. Oui ou non avoir un enfant dans la vie. Avec le yoga.. et sa théorie, de la réincarnation... je me dis après tout, des enfants, j'en ai déjà eu plein dans des vies passées... alors ah quoi bon, encore un ? Bref, le chapitre n'est pas clos. Mais après tout, pour un sujet aussi important que de de devenir responsable d'un enfant, n'est-ce pas nécessaire de prendre son temps, même s'il passe vite ?
Si j'en crois la théorie que je répète à l'envi sur ce blog, concernant la puissance des pensées et la loi de l'attraction... j'ai le sentiment d'avoir attiré jusqu'à moi (peu importe dans quel sens cela fonctionne, lui ou moi?), cet ami ... qui dit que pour lui "choisir, c'est mourir": fidèle miroir de cette pensée qui m'obsède depuis un moment. Merci à lui de l'incarner avec autant d'intelligence et de finesse.
Et pour finir de relier cette discussion au thème principal de ce blog... Selon la philosophie du yoga, peu importe le choix... ce qui compte c'est de s'y tenir et de suivre le dharma... la voie juste. Et si vivre, c'était aussi apprendre à mourir chaque jour ? Et mourir se préparer à une autre vie ?
Om tat sat.