lundi 23 juin 2008
Les peurs
La peur ... C'est une très grande émotion.. aussi mauvaise que la colère, elle induit toute une série de réactions chimiques dans le corps.. Elle immobilise, elle est capable aussi d'engendrer tout un mécanisme de fuite ou de lutte. Elles ont donc des conséquences négatives sur nos relations...
95% de nos peurs sont imaginaires.... LE mot stress est lié directement à la peur. Sans peurs pas de stress. Peur du chef au travail, peur du rat dans la rue, peur du prof, peur d'être ridicule, peur de déplaire, peur de .. Mais, véritablement, que peut-il se passer véritablement... ? Bien sûr, il arrive parfois de perdre son travail. Mais, est-ce raisonnable de penser que nous allons perdre notre travail tout le temps? Ou bien que le voisin nous critique sans cesse?
Donc dnas 95% des cas notre imagination nous joue des tours... et nous empêche de vivre tranquillement le moment présent. En plus à la longue ces angoisses (c'est aujourd'hui prouvé scientifiquement) créeent des maladies..
A l'exception du stress positif qui nous pousse à bouger.. le reste du temps, ce stress engendre donc pas mal de dégâts..
Selon le yoga, il est possible de vivre sans crainte... Bien sûr, pour cela, il faut travailler... Sans effort rien de valable...
On nous conseille de faire du karma yoga.. (j'en ai déjà parlé un peu dans d'autres billets.. le balai...) de prendre des initiatives, d'affronter nos peurs, d'entretenir des pensées de courage...
vendredi 20 juin 2008
Donner, recevoir / 2
Donner, recevoir, donner...
Bon, j'en ai déjà un peu parlé hier.., c'est pas grave, je recommence. C'est un sujet inépuisable. Car la vie, n'est faite que de cela.
On donne la vie, on la reçoit, on donne de son temps, on en reçoit. Plus on donne plus on reçoit et vice versa..
C'est une grande loi universelle.
Aider lorsqu'on nous le demande. Pas toujours facile à faire. Surtout, lorsqu'il s'agit de dépoussiérer un chantier ... après une journée de travail. Il faut trouver l'énergie et la volonté pour se lancer.
Donc voilà, je me suis portée volontaire hier. Arrivée, une heure en retard.. à cause d'une mauvais calcul de temps. Et là, surprise... j'entre et un gros nuage de poussière emplie la pièce où je suis sencée me mettre à l'ouvrage. Et me voilà la minute suivante avec un masque sur la bouche... l'impression désagréable de respirer difficilement. (adieu, joli pranayama) et autre tentative pour désintoxiquer le corps...
Un peu sonnée, j'attrape le balai... (et oui, encore une histoire de balai! décidémment!) et je commence le travail... et là, je m'aperçois que mes difficultés à me concentrer parfois dans le travail, se retrouvent aussi dans ma façon de balayer.. un coup à droite de la pièce, cinq minutes plus tard à gauche... puis je reviens au centre... aucune concentration. Finalement, je décide de rectifier le tir... je balaierai méthodiquement, jusqu'à la dernière poussière. Et cela marche!
Le mental se concentre, c'est magique...
De retour à la maison, hop, pleine d'énergie, j'attrape l'aspirateur (il n'y pas de raisons que chez les autres se soient propres et ps chez moi. et hop, je nettoie) et direction la douche et hop!
Et hop, direction mon coussin de méditation. Et là, magique.. je me sens hyper concentrée... dans ma bulle blanche, je me ressource. C'set un, peu comme un douche quotidienne de l'âme.. La sensation intime de remettre de l'ordre dnas ce mental chaotique... de se calmer.. de trouver la paix en soi. Comme quoi!!! Aider l'autre, c'est d'abord s'aider soi-même.
Om tat sat..
jeudi 19 juin 2008
Donner, recevoir

Quand donner ? A qui donner, comment donner, quoi donner ?
Une réponse au cas par cas... Plusieurs formes de dons, du plus simple au plus compliqué : de l'argent, de la nourriture, des médicaments, des vêtements... du temps, et la connaissance, bien le plus grand à offrir, elle permet de sortir de l'ignorance, de la pauvreté, de la maladie... de beaucoup d'impasses.
A qui? Celui qui se trouve sur le chemin... celui qui demande, celui qui en a besoin. On ne s'en rend pas compte, mais, on peut donner beaucoup... parfois, même sans que cela nous coûte un sous ! Quelques mots gentils, mais vrais, suffisent parfois à insuffler un peu de joie à l'autre, à l'aider à se sentir aimé.
Attitude pour donner : ne rien attendre en retour, se détacher complètement du don... idem que lorsque l'on fait un cadeau. N'attendez aucun remerciement, et accepter aussi que cette merveilleuse statue que vous croyiez si jolie ne plaisent pas du tout à votre ami(e). Donnez sans expectative.. n'attendez aucun résultat. Donnez avec le coeur, entier... et de façon humble.
Exemples de dons pathétiques, à ne pas suivre...
Le clochard
J'ai donné avant hier quelques piècettes à un homme... 15 centimes, autant dire rien... Il s'était installé devant un distributeur automatique... et bien évidemment, il scrutait du regard chaque personne munie d'une carte bleue en attente de ses billets... J'étais moi-même en train de faire la queue au guichet. Et bien sûr, déjà, me sentant très coupable de la situation. L'homme a insisté en me dévisageant, sourire au coin du visage.
Le pire de l'affaire, il dégageait une odeur nauséabonde très désagréables à mes chastes narines... Rien qu'à l'odeur, je n'avais aucune envie de donner... C'est horrible, mais, mon premier réflexe a été de me dire, qu'il aille se laver ! J'ai sortie quelques pièces de mon porte monnaie. L'homme a voulu me remercier, mais, à cause de l'odeur, j'étais en colère contre lui, j'ai tourné la tête. Et je suis partie avec cette autre pensée. La plus grande probabilité, c'est que ces pièces soient rapidement investies dans un verre d'alcool... C'est à dire jeter à la poubelle pour rien... Pour aider cet homme à continuer à détruire sa vie, lentement... Sans doute, est-ce pour cela que je n'ai pas donné davantage. Que faire avec ce genre d'individus ?
Cette amie qui vous veut du bien !!!
C'était il y a un an. R. une femme de 60 ans, rencontrée, il y a peu via le yoga, me harcellait tous les jours au téléphone pour que j'écrive un article sur ces livres. Elle partait chaque année en Inde et en Martinique et je ne sais où encore...Et elle prenait des clichés pour en faire des livres. Dès le départ, j'ai expliqué à R. : "hum très belles tes photos, mais, vois-tu, je n'écris pas d'article sur ce genre de sujets, tu devrais t'adresser à une autre journaliste." Mais, R. s'est acharnée. "Ce n'est pas grave, viens voir mes photos... à la maison, je t'offrirai en même temps un thé!"
R. habitait vraiment tout à côté de chez moi, j'ai pensé : "bon après tout, pourquoi pas... même si je n'écris pas sur elle, cette rencontre peut-être agréable." Je suis allée prendre le thé chez elle. Premier pas dans un engrenage des plus pénibles par la suite... R. m'a embobiné à l'affectif... Certes nous avons parlé de ses photos, mais, aussi de plein d'autres choses. Et finalement au bout de quelques jours, je suis devenue la personne omniprésente de sa vie. A peine levée le matin, je recevais un coup de fil d'elle. Et hop, c'était parti pour une heure au téléphone, à l'écouter parler de ses projets de livres et autres choses, qui certes auraient pu être intéressantes, mais, là franchement, ce n'était pas le moment.... Plus le temps passait, plus R, me couvrait de cadeaux... collier, jupe, tunique, livres prêtés.. C'était trop.. je ne savais plus quoi en faire, surtout que aucun ne me plaisait et surtout, surtout, je me sentais à chaque fois plus redevable de cette gentille amie qui me voulait tant de bien! De fil en aiguille, R. m'a entraîné dans un projet de livre (je vous le donne en mille, de yoga.) Bref... nous étions à présent inséparables. Elle avait été tellement gentille avec moi, je ne pouvais plus rien lui refuser!!!
Voilà, typiquement le genre d'exemple de dons tamasiques à refuser catégoriquement... car voilà, où il m'a entraîné...
Au bout de quelques mois, j'ai eu un problème au travail (un de mes employeurs a fermé la porte. J'ai dû expliquer à R. que finalement, je ne pourrai pas me mettre à travailler tout de suite (comme elle l'avait envisagé) sur son magnifique projet de livre... et là, R. a commencé à devenir méchante.. au point de me blesser particulièrement. Là, le véritable visage de notre relation m'a enfin sauté au visage.. Finalement, aujourd'hui, je garde la distance avec elle.
mercredi 18 juin 2008
Posture sur la tête, sirsasana.

Bref... petit à petit, j'ai réussi à monter dans cette posture. Mais certaines craintes restent...
Il faut dire que mon bas du dos est assez fragile.. J'ai une vertèbre qui glisse vers l'intérieur. Alors, évidemment, cela génère du stress.
Donc, voilà, pour maintenir en harmonie une posture, le plus important, c'est la concentration... et surtout, et sourtout, la respiration... Visualiser la posture avant d'entrer dedans...
J'ai remarqué qu'au fur et à mesure que la posture sur la tête devient plus stable, je gagne en confiance... mais, je ne suis pas sûre que cela aille uniquement dans ce sens-là... cela peut aussi être complètement l'inverse. J'ai plus de confiance grâce à une pratique régulière... et cela en général dans tous les aspects de ma vie... et donc la posture se trouve plus stable.
Om tat sat.
mardi 17 juin 2008
Les trois gunas

lundi 16 juin 2008
Santi Mantras
pensée positive 2 - ANANDA
Ultime but de la vie...
Mais qu'est-ce que la joie ? Où est-elle? Dans le café que je viens de prendre? Déjà terminé? Je vais en prendre un deuxième, un troisième, un quatrième, le cinquième, je vais me sentir mal... NOn, définitivement, la joie ne se trouve pas dans ce café matinal... euh pardon, chicorée, car, voilà, je l'avoue, je ne bois plus de café.. c'est trop excitant... anti yogique au possible.
Bon alors, peut-être dans le chocolat... Mais, à voir les bourrelets dans le miroir, après une saison d'ingestion incontrôlée.. Je me sens plutôt misérable aussi.
Peut-être dans le mariage? Mais, non, je sais bien que là non plus, le bonheur ne se loge pas. Où alors...?
Ce matin en méditant, j'ai entreaperçu la réponse...
"Permets-toi d'être heureuse..., OUi, le bonheur est en toi... finalement, c'est toi qui décide d'être heureuse ou malheureuse."
AH bon!
"Oui, oui, avec tes pensées, tu crées ton propre malheur... tes peurs de ne pas être heureuse par exemple! Rien que d'y penser tu attires le malheur. Tes peurs de ne pas être aimée. Tes peurs de manquer de travail, tes peurs de perdre ton temps...Chaque pensée négative.. d'autant plus si elle se répète dans le temps ... attire une énergie correspondante à son degré de vibration...
Alors pour être heureux... connaître ANANDA... pensons joie... OUI, mais avec du coeur... il faut insuffler du coeur à cette pensée, l'investir d'une énergie profonde. La répéter... chaque jour... Ananda, ananda, ananda, ananda, ananda...
Il peut aussi parfois, que lorsque l'on a souvent crée un chemin douloureux, les croyances restent gravées dans le subconscient... alors, en plus de cette joie que l'on veut s'attirer.. il faut répéter.. je m'autorise ce bonheur, cette joie... ananda...
Om tat sat.
samedi 14 juin 2008
Pensées positives
Pensez au mot rose, par exemple...
Une rose apparaît dans votre tête... Concentrez-vous encore un instant... bientôt, vous sentirez, l'odeur... puis vous verrez une couleur... Après vous allez sortir dans la rue... et vous allez voir des roses... d'abord en passant chez le fleuriste... puis, vous verrez aussi les roses du jardin.. et peut-être même que si vous continuez à vous concentrer... ce soir, votre homme rentrera avec une rose à la main... Si, si, si... cela arrive ! Rien à voir avec la pensée magique...
Nos pensées agissent comme un aimant en nous. Elles attirent ce qui leur ressemble.
Sivananda (mon maître de yoga) dit :
"les pensées semblables s'attirent. Dans le monde des pensées, la grande loi "qui se ressemble s'assemble" opère également. Les personnes qui pensent de façon similaire s'attirent mutuellement... Un médecin est attiré par un médecin, un poète par un poète, une chanteuse par une chanteuse. Le philosophe aime le philosophe et le vagabond cherche le vagabond."
Om tat sat.
vendredi 13 juin 2008
Cours de Yoga...
Cours de yoga.. ici en occident, veut dire cours de postures... asanas.
"Et on tient la posture, s'il vous plaît, concentrez-vous bien... travaillez tout en souplesse, en douceur. Travaillez avec le souffle. Coordonner le mouvement avec le souffle..."
Voilà, Asanas... postures, c'est cela que l'on connait en occident... le côté physique de la chose... Normal. Nous sommes ici très physiques et bien ancrés dans la matière, tellement ancrés que très peu se pose la question de savoir vraiment ce qu'il y a derrière ce cours de yoga durant 1h30... qui nous laisse dans un état de quiétude parfaite. Oui, qu'y-a-t-il au fait?
Voilà, doucement j'y viens!
- Mais, au fait, tu fais quel genre de yoga..?
Ou, à peine connaissent-ils le yoga, ils ont l'impression de tout savoir... Partons, donc du plus classique... le hatha yoga... une école d'asanas... on est toujours dans la posture vous savez... Oui, cela fait dix minutes que je tiens la posture sur la tête... Je suis très concentrée.
Donc hatha yoga... tout un programme... on parle ici de la réunion de la lune et du soleil... l'impossible! Non, non... les vrais yogi y arrivent, détrompez-vous.
Suffit de réveiller la kundalini et de que la shakti remonte jusqu'au dernier shakra... là, où il y a shiva... et hop, le tour est joué...
Et après, il y a toutes les écoles possibles inimaginables dans les asanas... Le yoga pour le chien, le yoga du rire, le yoga du chocolat... Aux Usa, on en dénombre pas moins de 200, comme cela...
Mais restons classique... purement indiens, s'il vous plaît.
Donc Hatha yoga... oui, je disais, réunion du soleil et de la lune... Voilà, ce que j'enseigne et que je pratique depuis dix ans... D'abord très timidement, en pointillé, de façon très désinvolte.
Puis un peu plus impliquée (douleur de dos oblige)
Et finalement très impliquée, (mental déviant oblige cette fois-ci)
Ah ah ... car, oui, tout ce passe dans le mental... Les asanas représentent une des étapes du raja yoga... (étude du mental... raja yoga étant, une des quatre voies possibles du yoga, avec le bakti yoga, le karma yoga, le jnana yoga..), mais, j'y reviendrai plus tard.
Le but du raja yoga!!! ouh très compliqué... mais, bon, je vous le dis tout de même en sanskrit tout d'abord (oui, s'il vous plaît) restons un peu sérieux :
yogas chitta-vritti-nirodhah grosso modo, cela veut dire restreindre l'activité du mental... jusqu'à le faire disparaître...
Alors, on rigole moins, non ?
Donc voilà, ce matin, j'ai donné un cours dans cet esprit... faire disparaître ce mental argneux, belliqueux, adverse, grognon et (si, si, je l'avoue) un peu paresseux... que le mien ces derniers jours... Franchement, cela m'a coûté.. Mais, je suis plutôt contente du résultat.
Le tout a commencé à 10 heures du matin... heure où je me pointe au centre de yoga. Premier entraînement : nettoyage du quatrième étage.. comprenant une enfilade de couloirs, deux vestiaires, des toilettes, un hall d'entrée.
Et me voilà, l'âme ronchon. Et c'est parti... la pelle d'une main, le ballet de l'autre. Mais, où est le yoga dans tout cela??? (attendez, vous allez voir! Moi, aussi au départ, j'avais du mal à comprendre! Pour les plus prssés d'entre vous, je signale juste qu'il s'agit d'une autre voie de yoga.. le karma yoga.. yoga de l'action.)
Et voilà, et voilà, de la poussière, partout dans ma pelle, avec un peu de cheveux de filles dedans... j'arrive devant le vestiaire des mecs.. et que vois-je? Une espèce de boulle grise à l'entrée de la porte. Pendant un moment mon coeur tressaille... Est-ce un rat? Là, du coup, je me réveille complètement. OUf, c'est juste une paire de chaussettes, laissée là, négligemment par un membre de la gente masculine (décidémment, on ne les refera pas.. .le mien à la maison, il fait pareil!)
et maintenant, il me reste à nettoyer le sol... encore un quart d'heure. Que se passe-t-il? Bizarre, je me sens plus légère... comme si toute cette poussière par terre, finalement, c'était la mienne que j'avais décrassé de ma tête.
Résultat : je me sens davantage en forme pour commencer à enseigner ce cours de yoga... (autre petite explication sur le karma yoga... quand les gens arrivaient dans l'ashram de Gandhi (vous savez oui, la grande âme, le Mahatma, lui-même), ils devaient nettoyer les latrines.. c'était leur premier enseignement.)
jeudi 12 juin 2008
Satsang, rassemblement avec les sages
Avez-vous déjà fait l'expérience de partir en vacances à l'autre bout du monde avec une personne critiquant tout... La nourriture n'est jamais assez bonne, son lit est bien meilleur, les plages sont sales ici.. les gens ne vous comprennent pas assez vite. Franchement, cela m'est arrivé plus d'une fois, et bien souvent, j'ai dû finir le voyage toute seule.
Bien prenons plus compliqué!!
Cette personne à l'esprit négatif est un de vos proches.. Pire vous vivez avec lui ou elle sous le même toit, parfois, même vous partagez son lit.
L'affaire se complique. Parce que bien évidemment, là, l'attachement à la personne s'en mèle et pas question de se séparer du conjoint ou de ce proche si facilement. Parfois, la relation est scellée par un mariage... hum parlons, plutôt d'un contrat signé dans une mairie.. en tout bien tout honneur bien sûr... avec tout une bande d'amie et de chers parents venus témoigner de cet amour devant durer à vie...
Donc si, j'applique l'esprit du satsang... je devrais vraissemblablement m'éloigner un peu de cette personne...
Bien.. disons que je m'éloigne. Deux solutions.
Le proche se reprend. Il ou elle se ressaisit! Finies les idées noires... on repart sur une bonne base. Jusqu'à la prochaine crise. Et après tout, la vie n'est-elle pas faite de haut et de bas?
Deuxième solution... le proche dépérrit... et devient encore pire depuis que vous l'évitez?
Là, la séparation s'impose... C'est sûr, il en va de la survie. Laissons mûrir...
Je vous l'avez dit... le yoga, c'est tous les jours.... Et partout!
Om tat sat..